Lors de la COP21, les Parties se sont engagées à établir le nouvel objectif quantifié collectif (NCQG) sur le financement de l’action climatique avant 2025. Cependant, les délibérations formelles se sont avérées controversées. L’incapacité à atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique d’ici 2020 a laissé les pays en développement remplis de méfiance, de frustration et de scepticisme.
Les négociations ont été semées d’embûches, mettant en évidence des attentes divergentes concernant des « parts équitables » du financement de la lutte contre le changement climatique, des cadres de partage de l’effort, des désaccords sur les canaux institutionnels appropriés pour le financement et des idées divergentes sur la concessionnalité. À mesure que les besoins des pays en développement sont explorés et compris, conjugués à l’absence de responsabilité en ce qui concerne l’échec des engagements de financement de la lutte contre le changement climatique, la confiance dans le processus s’est encore érodée.
Dans ce paysage d’ambiguïté, ce rapport de l’Initiative IMAL pour le climat et le développement propose une série de recommandations pour concevoir un objectif de financement climatique qui rétablisse la confiance et redonne confiance aux pays développés en matière d’action climatique. Répondant directement aux leçons tirées de l’objectif de 100 milliards de dollars, le rapport examine comment une approche fondée sur les besoins du quantum du NCQG (chiffre total), une série de sous-objectifs, un objectif de provision de base, des définitions pratiques de l’additionnalité et un consensus sur le partage de l’effort peuvent rétablir la confiance.
Avec des besoins financiers estimés à des milliards de dollars par an jusqu’en 2030, les enjeux pour le NCQG sont monumentaux. La COP29 représente une occasion cruciale d’intensifier le soutien aux pays en développement.
